Conclusion essentielle : il ne s’agit pas d’un marché haussier, c’est le sprint final.
Paul Tudor Jones utilise une coordonnée historique extrêmement précise pour définir le marché actuel : « Party like it’s 1999 »
Ce n’est pas de la nostalgie, ce n’est pas une métaphore.Il s’agit d’un ordre commercial.

1. Pourquoi octobre 1999 ?point d’ancrage précis donné par l’histoire
Les tranches horaires choisies par Jones sont extrêmement précises :Octobre 1999 → mars 2000.En 6 mois, le Nasdaq a doublé.
Il ne s’agit pas d’un rallye haussier ordinaire, mais d’une « phase d’accélération folle » à la fin de la bulle.
Howard Marks observait à l’époque :« La plus grande appréciation des prix dans un marché haussier se produit toujours au cours des 12 derniers mois précédant le sommet. »
Prise en charge des données historiques :
•1er octobre 1999 : Nasdaq 2 746
•10 mars 2000 : Nasdaq 5 048 (+84 %)
•L’introduction en bourse de TheGlobe.com (novembre 1998) a grimpé de 967 % dès le premier jour
•L’introduction en bourse de Priceline.com (mars 1999) a augmenté de 331 % le premier jour et a été évaluée à 10 milliards de dollars.
C’est ce que Jones appelle « octobre 99 ».Pas le point de départ, mais la ligne de départ de l’accélération finale.
Sa logique à toute épreuve :
•Si vous ne participez pas, vous ratez toute l’essentiel
•Pour participer, vous devez courir plus vite que tout le monde
Il ne s’agit pas de conseils stratégiques, mais de calculs de marché haussier.
2. Mais cette fois-ci, le « brassage » est plus meurtrier : comparaison entre 1999 et 2025
Jones utilise un terme chimique : « breuvage fiscal et monétaire ».
Il ne s’agit pas ici de rhétorique, mais d’une description mécaniste précise.
[1999 : Hausse des taux d’intérêt + excédent]
Côté devises :
•Juin 1999 : la Fed relève ses taux d’intérêt à 5,0 %
•Novembre 1999 : augmenté à 5,5 %
•Il y a eu trois autres hausses de taux d’intérêt en 2000 (finalement 6,5%)
•Greenspan freine de nom, mais « Greenspan Put » a pris forme
Côté financier :
•1998-2000 : excédent budgétaire fédéral
•Excédent de 69 milliards de dollars en 1998
•Excédent de 237 milliards de dollars en 2000 (le plus élevé jamais enregistré)
Tirer parti des outils :
•S’appuyer principalement sur le trading sur marge (dette sur marge)
•Octobre 1999 : dette sur marge de 228 milliards de dollars
•2,5% du PIB
[2025 : Baisse des taux d’intérêt + Déficit + Nouvel effet de levier]
Côté devises :
•Pas une hausse des taux, mais la veille d’une baisse des taux
•3 à 4 baisses de taux d’intérêt attendues
•Les taux d’intérêt réels vont atteindre zéro, voire devenir négatifs
•Les mots originaux de Jones : « Maintenant, c’est une baisse des taux d’intérêt, et 1999, c’était une augmentation des taux d’intérêt. »
Côté financier :
•Déficit budgétaire structurel de 6 % (vs excédent de 1999)
•Déficit de l’exercice 2024 : 1 800 milliards de dollars
•Dette nationale 36 000 milliards de dollars
•Buffett prévient : « À un moment donné, cela devient incontrôlable »
Tirer parti des outils :
•Non seulement sur marge, mais aussi sur les ETF à effet de levier (un effet de levier 3x peut être trouvé partout)
•Mécanisme de compression gamma des options (les investisseurs particuliers augmentent leur effet de levier en appelant des options)
•Mécanisme de communication de stock Meme (mobilisation instantanée Reddit/X)
•Jones Watch : dette sur marge + ETF à effet de levier > Niveaux d’octobre 1999
Conclusion :« C’est une combinaison que nous n’avons pas vue depuis les années 1950, après la Seconde Guerre mondiale. »
Monnaie au sens large + financement souple = la tempête parfaite pour une bulle incontrôlable
Et le résultat dans les années 1950 ?L’inflation explose + krach boursier.
3. Mécanisme d’allumage : les investisseurs particuliers sont entrés sur le marché, les institutions sont le dernier recours
Jones a souligné à plusieurs reprises un mot : flux.
Une bulle ne monte pas d’elle-même, il faut qu’il y ait un afflux d’acheteurs. Il existe trois niveaux d’achat :
[Séquence d’allumage en 1999]
La première étape : l’entrée des investisseurs particuliers
•La révolution 401(k) : 40 millions de personnes, 1 700 milliards de dollars
•Fonds communs de placement : 170 milliards de dollars de rentrées annuelles 1995-1999
•Résultat : un actif total des fonds communs de placement de 7 000 milliards de dollars (plus que le système bancaire)
Phase deux : Zoom CNBC
•Bill Bolster (Président de CNBC) : « Nous sommes pris dans une guerre du Golfe qui ne finira jamais »
•Rapports de bombardement 24h/24 et 7j/7 pour maximiser le FOMO des investisseurs particuliers
•Résultat : les notes ont grimpé en flèche, les frais de publicité ont grimpé en flèche, formant des commentaires positifs
Troisième étape : la capitulation institutionnelle
•Les fonds long-short sont obligés de se tourner vers les long-only
•Les investisseurs axés sur la valeur sont qualifiés de « dépassés »
•Julian Robertson (Tiger Fund) s’est reconnu vaincu en mars 2000 : « Nous ne pouvons plus utiliser les anciennes méthodes » et a fermé le fonds.
L’explosion finale : Greenspan a réduit les taux d’intérêt à trois reprises entre septembre et novembre 1998.
•Bill Dudley (économiste en chef de Goldman Sachs) : « Les sauveteurs sont de retour et il est temps d’aller à l’eau. »
•C’est une preuve parfaite du risque moral
[2025 : même script, lecture accélérée]
Le signal de la première étape : les investisseurs particuliers sont devenus fous
•Or depuis le début de l’année +46-47 % (actifs refuges de détail non traditionnels)
•Bitcoin depuis le début de l’année +50-60 % (succès narratif de l’or numérique)
•Panier de mèmes Morgan Stanley +67-68 % (purement axé sur la vente au détail)
Le jugement de Jones :« Les investisseurs particuliers sont déjà en train d’allumer le feu.Ce qui manque maintenant, c’est le dernier afflux de fonds institutionnels. »
Et pourquoi les institutions interviennent-elles ?
•TINA (il n’y a pas d’alternative)
•Pression de fin d’année (ne peut pas être en retard par rapport à l’indice de référence)
•Risque de carrière (assommé comme Julian Robertson en 1999)
Il ne s’agit pas d’un choix rationnel, mais d’un dilemme du prisonnier. Howard Marks l’appelle : « l’effet pervers de la concurrence ».
4. La circularité est inquiétante : une répétition de RCA en 1999
Lorsque l’hôte a mentionné les accords circulaires d’OpenAI-AMD et de Nvidia, Jones n’a prononcé qu’une seule phrase :
« La circularité me rend nerveux. »
Qu’est-ce que cela signifie ?
【Le cycle de 1999】
Leçons RCA :
•1927-1929 : RCA passe de 8$ à 114$
•Raison : La radio va « changer le monde »
•Résultat : Vraiment changé le monde
•Mais RCA est tombé à 2,50 $
•Toujours pas rétabli à 1/3 du sommet de 1929, 25 ans plus tard
Leçons de l’industrie aéronautique :
•Statistiques Buffett : les bénéfices cumulés de l’industrie aéronautique étaient nuls en 1992
•« Changer le monde ≠ profit d’investissement »
Boucle Internet :
Levée de fonds VC → Investir dans des sociétés Internet → L'entreprise brûle de l'argent pour acheter du trafic → IPO → Sortie VC → Re-collecte de fonds → ...
•Aucune vérification externe des flux de trésorerie
•Tout dépend de la prochaine prise de pouvoir
[Cycle de l’IA en 2025]
OpenAI obtient des investissements → Acheter des puces AMD/Nvidia → Le cours des actions des fabricants de puces augmente → Utiliser des bons de souscription d'actions pour réinvestir dans OpenAI → La valorisation d'OpenAI augmente → Acheter plus de puces → ...
C’estsystème d’évaluation autoréférentiel(évaluation autoréférentielle).Il n’y a pas de vérification des exigences terminales.Tout dépend de la liquidité au sein du cycle.
Jones ne dit pas que le jeu sera bientôt terminé.Il rappelle :C’est le signe que la bulle entre dans sa phase finale.
Avertissement de Howard Marks : « Si cela semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. »
5. Carte de trading : Que acheter maintenant ?Quand se retirer ?
La liste de configuration donnée par Jones est extrêmement claire :
【Portefeuille de postes】
1. Or (couverture institutionnelle)
•Pas une couverture contre l’inflation, mais une couverture contre la crise de confiance
•+46 % depuis le début de l’année montre que le marché intègre déjà une « perte de contrôle budgétaire »
2. Bitcoin/crypto (or numérique + version bêta de détail)
•+50-60 % = Indicateur de sentiment des détaillants
•Amplificateur pour section d’accélération en mousse
3. Nasdaq/IA/Semi-conducteurs (Centre narratif)
•Non pas à cause des fondamentaux, mais parce que c’est la « phase de propulsion des fusées »
•Jones : « Tous les documents sont là »
4. Actions mèmes (l’accélérateur ultime)
•Panier de mèmes MS +67 %
•Il ne s’agit pas d’un investissement axé sur la valeur, mais d’un trading dynamique.
Logique de base :Il ne s’agit pas d’un échange « inflation/déflation », c’est d’un échange « crise de confiance + fin de bulle ».
【Fenêtre horaire】
Confirmation à court terme :
•Avant fin 2025 (nœud de marque d’organisation)
•« Il y aura certainement une tendance du marché d’ici la fin de l’année. »
Regardez le positionnement à moyen terme :
•Il ne s’agit pas de narration (à quel point l’IA est géniale)
•Examinez plutôt le positionnement (effet de levier, participation des investisseurs particuliers, positions institutionnelles)
•Jones : « Regardez le positionnement, pas l’histoire »
[Signal de sortie] (de l’histoire 1999-2000)
Caractéristiques du Top de mars 2000 :
•Les taux d’intérêt réels sont proches de zéro (Fed Funds 6%, CPI 3,5%)
•La dette sur marge représente 2,7% du PIB (un niveau record)•Gain moyen d’introduction en bourse le premier jour > 100 %
•Mary Meeker (Reine de l’Internet) a déclaré : « Cela me rappelle Tulip Mania »
La version moderne du signal de Jones :
•Les taux d’intérêt réels tombent à zéro/négatifs
•Effet de levier + vente au détail + FOMO accélèrent simultanément à l’extrême
•« Comme de janvier à mars 2000 »
Ses mots originaux :« Il faut avoir les pieds très heureux.Parce que la fin sera vraiment très mauvaise. »
6. Ce n’est pas une prédiction, c’est un jeu de probabilités
Jones le dit clairement :
« Je ne dis pas que le train va s’écraser. »(Je ne dis pas que le train va définitivement s’écraser)
« Je suggère que nous sommes dans une période propice à une appréciation massive des prix. »(je veux dire que nous sommes dans une période propice aux hausses de prix importantes)
Traduit en langage commercial :
•Maintenant ≠ mars 2000 (pas encore au sommet)
•Maintenant = octobre 1999 (point de départ d’une folle accélération)
La sagesse de Howard Marks :« Personne ne sait ce qui va se passer. »
Mais cela ne veut pas dire ne rien faire.
Code de conduite de Jones :
•Vous ne pouvez pas échanger sur la base de la « connaissance » (car elle est inconnaissable)
•Mais vous pouvez trader sur la base du « ratio probabilité + risque-récompense »
•Cotes actuelles : risque faible, gains potentiels importants
Plus précisément :
•Si correct : doublement en 6 mois (octobre 1999 → mars 2000)
•Si vous vous trompez : arrêtez rapidement la perte (pieds heureux)
Ce n’est pas un jeu de hasard ;pari asymétrique(Pari asymétrique).
7. La leçon ultime de l’histoire : ça marche toujours jusqu’à ce que ça ne marche plus
« Peu d’hommes, qui suivent les règles de la raison, grossissent avec le régime des mers du Sud ; les jeunes hochets et les imbéciles irréfléchis sont ceux qui s’épanouissent grâce à cela. »
(Peu de personnes qui suivaient des règles rationnelles ont fait fortune grâce à la bulle des mers du Sud ; les jeunes joueurs et les imbéciles irréfléchis en ont été les bénéficiaires.)
300 ans plus tard, cette affirmation est toujours d’actualité.
Leçons de 1999-2000 :
•Le Nasdaq est passé de 5 048 à 1 114 (-78%)
•Plus de 300 sociétés Internet sont mortes
•3 500 milliards de dollars évaporés
•Pets.com, eToys, Webvan… tous mis à zéro
Mais le point de vue de Jones n’est pas « ne vous engagez pas ».Au lieu de cela :
« Participez, mais vous devez pouvoir sauter du bus. »
Qu’est-ce que cela nécessite ?
•discipline
•Flexible (pieds heureux)
•Objectif (regardez le positionnement, pas l’histoire)
Sagesse ultime de Howard Marks :« Nous nous inquiétons lorsque les autres sont agressifs et nous sommes confiants lorsque les autres sont inquiets. »
Maintenant, d’autres ne sont pas encore fous.Mais Jones a déclaré : Tous les documents sont ici.
Résumé
La logique commerciale complète de Paul Tudor Jones :
1.Positionnement: Comme octobre 1999 (point de départ d’une folle accélération)
2.Configuration: Or + Crypto + Nasdaq + mème
3.logique: Pas de valeur, mais une dynamique explosive
4.Moniteur: Positionnement (effet de levier, investisseurs particuliers, institutionnels), pas narratif
5.Quitter: Quand tout le monde entre (principe des pieds heureux)
Il ne s’agit pas d’un conseil d’investissement à long terme. Il s’agit d’une offre « étape de fusée » de 3 à 9 mois.
Rappelez-vous les mots exacts de Jones :
« Il ressemble à un canard et cancane comme un canard. Ce n’est probablement pas un poulet. »
(Il ressemble à un canard et cancane comme un canard. Alors ce n’est probablement pas un poulet.)
Traduction :On dirait 1999, cela fonctionne comme 1999. Puis échangez comme 1999.
Mais n’oubliez pas l’avertissement de Howard Marks :
« Cette fois, c’est différent » sont les cinq mots les plus dangereux.
L’histoire ne se répète pas, mais elle rime.Jones a entendu la rime.
Avez-vous entendu ça ?