Danny Ryan : Wall Street a besoin de plus de décentralisation et Ethereum est la seule réponse

Ce qui m’a le plus surpris, c’est ceci : Wall Street a en réalité un fort besoin de décentralisation.

Cela semble contre-intuitif.Nous, les cypherpunks et les natifs de la crypto, nous soucions de la décentralisation, mais le public semble être plus enclin à installer des pièces stables ou des crypto-monnaies en chaîne (pièces meme).Personne ne semble s’en soucier ?Mais Wall Street s’en soucie.

Ça fait longtemps que je ne vois pas. J’étais absent de Devcon la dernière fois, et c’était la seule chose que je pouvais dire à propos d’Ethereum à l’époque.

Je travaille dans le domaine des systèmes décentralisés depuis quelques années, construisant Ethereum, recherchant la conception de mécanismes, la décentralisation, la sécurité et la résilience.Désormais, je traite quotidiennement avec les banques.C’est un peu bizarre, mais en fait assez drôle.J’ai beaucoup appris et ils ont beaucoup appris de nous.Par exemple, j’ai été surpris de constater que les cartes de visite sont toujours utilisées et que tout le monde utilise LinkedIn, même si je ne suis pas non plus sur LinkedIn (je suis presque sûr que mes collègues n’en sont pas très contents), mais Wall Street s’appuie toujours sur ces outils.

En parlant de Wall Street, en fait, « Wall Street » n’est plus Wall Street.À l’exception de la Bourse de New York, qui existe toujours, la plupart des autres institutions ont déménagé à Artwork Midtown.

Situation actuelle : les marchés financiers traditionnels sont extrêmement inefficaces

On pense généralement que le marché institutionnel est très efficace. Vous pensez peut-être que le trading en ligne instantané est facile, mais en fait il est efficace.Les transactions boursières mettent un jour à être réglées (T+1), et c’est déjà le plus efficace.Si l’on y regarde de plus près, le marché institutionnel regorge d’inefficacités et de nombreuses étapes manuelles.

Le niveau technique est extrêmement fragmenté.Un gestionnaire d’actifs peut utiliser un logiciel pour gérer les positions, un autre pour le faire et un troisième pour gérer la conformité, ce qui nécessite une intégration complexe entre les logiciels.C’est une séquence de logiciels désastreux à la Frankenstein.Certaines agences continuent même à s’envoyer des fax.La colonisation et d’autres activités critiques durent trop longtemps.Le règlement et le règlement prennent deux jours, ce qui reste une « grande victoire » depuis le passage de T+3 à T+2 il y a dix ans.

Dans le monde d’Ethereum, les transactions et les règlements s’effectuent simultanément.C’est notre avantage inhérent.

Les systèmes traditionnels comportent de nombreux risques de contrepartie.La structure existe depuis plus de cent ans et ses lois sont imposées à la partie supérieure, ce qui équivaut à mettre davantage l’accent sur les intermédiaires.D’un point de vue anthropologique, c’est un miracle qu’ils aient pu construire un tel système.Mais maintenant que nous disposons d’une meilleure technologie, il est temps d’y remédier.

Aperçu principal : les institutions sont réalisables et « ont soif » de décentralisation

Ce qui m’a le plus surpris, c’est :Wall Street (généralement appelée institutions) a en réalité besoin de plus de décentralisation.

Cela semble contre-intuitif.Nous, les cypherpunks et les crypto-natifs, nous décentralisons les uns les autres, mais il semble que le public soit plus préoccupé par l’installation de pièces stables ou par la précipitation sur la chaîne (meme coins).Personne ne semble s’en soucier ?Mais Wall Street s’en soucie.Laissez-moi « traduire » vos raisons à travers leur point de vue :

1. Éliminez le risque de contrepartie :Une perspective de la notation institutionnelle est la suivante : « Qui va me baiser ? » Les risques existent à tous les niveaux, des contreparties aux banques affiliées en passant par les infrastructures.La décentralisation et la neutralité crédible de la couche infrastructure peuvent réduire considérablement, voire éliminer ce risque.

2. Temps de disponibilité :C’est crucial. Ils nécessitent un tarif en ligne de 100 %.Ethereum est possible car il y a une douzaine de clients et des milliers de nœuds en cours d’exécution.Il ne s’agit pas d’un accident, mais d’une conception consciente.

3. Sécurité cryptoéconomique de rareté (sécurité cryptoéconomique) :Il n’existe qu’une poignée de systèmes décentralisés dans le monde capables d’assurer la sécurité d’une classe d’actifs de « niveau billion ».Je ne fais pas référence aux centaines de dollars d’innombrables investisseurs particuliers, mais aux centaines de milliards de dollars d’actifs mondiaux à travers le pays.Vous ne pouvez pas démarrer un système demain et bénéficier de ce niveau de sécurité. Ethereum possède cette ressource rare.

4. Couche d’application mature :Ethereum existe depuis dix ans.Si vous parlez aux banques, tant qu’elles comprennent un peu la blockchain en interne, cela signifie EVM et Solidity.Ils ont besoin de normes de sécurité et d’applications matures, et non des logiciels les plus récents de demain.

5. Confidentialité (Confidentialité):C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. L’établissement de la confidentialité pour les institutions est le « cheval de Troie » qui anime le discours global sur la confidentialité dans la blockchain.Pour les institutions à adopter, la vie privée estBillet d’entrée (paris sur table), plutôt que des fonctionnalités intéressantes qui ne sont que la cerise sur le gâteau.Si les problèmes de confidentialité ne sont pas résolus, les mises à niveau du marché seront impossibles.Lorsque l’institution A et l’institution B négocient, elles ne peuvent pas divulguer directement leurs positions. Cela va à l’encontre des lois du fonctionnement du marché.Heureusement, avec le milliard de dollars actuellement investi dans la cryptographie appliquée d’Ethereum (en particulier ZK à connaissance nulle), notre investissement dans l’évolutivité (calcul de compression) a porté ses fruits de manière inattendue en matière de protection de la vie privée.

6. Effets de réseau et liquidité :Les capitaux ont tendance à affluer vers les endroits où ils sont concentrés. Avec l’adoption massive des stablecoins, Ethereum est très en avance à cet égard.

7. Infrastructure moyenne (niveau 2) :C’est très important.Lorsque j’explique le niveau 2 aux institutions, elles veulent vraiment y adhérer. Les banques veulent construire des systèmes qui peuvent être personnalisés et extensibles, mais qui peuvent être connectés à Ethereum, l’Internet de la valeur.

Lorsque vous communiquez véritablement en profondeur avec l’organisation et comblez les lacunes cognitives, vous découvrirez :Wall Street a besoin d’Ethereum.

Monde réel contre monde spéculatif

En tant que développeur, cela peut parfois devenir frustrant.Vous travaillez dur pour construire un système centralisé et imparable, mais les gens vous regardent.Jetons Meme émis par un portefeuille multi-signature contrôlé par « trois personnes dans le sous-sol ».Vous craignez que personne ne se soucie de la décentralisation.

Mais le besoin de centralisation de l’institution est en réalité une porte d’entrée versmonde réelfenêtre.S’il ne s’agit que de battage médiatique, les gens sont en effet cruciaux ; mais s’il faut mettre en chaîne les pensions et les titres immobiliers, le monde réel le fera.Exigences obligatoiresDécentralisation.Dans ces scénarios, la respiration doit être aussi sûre, voire meilleure, que les systèmes existants.

Changement de stratégie : de « simples explications » à « construire de meilleurs produits »

La communauté Ethereum est très douée pour construire des infrastructures et concevoir des mécanismes, mais nous devons aller au-delà de la mentalité « construisez-le et ils viendront ».

Nous ne pouvons pas simplement expliquer aux institutions pourquoi la décentralisation est nécessaire.nous avons besoinhypothèseLes actifs mondiaux sont mis en chaîne.ce qu’il faut faire? Pas par une simple tokenisation ;Construire un système meilleur que le système existant afin que les actifs mondiaux doivent être déplacés vers la chaîne supérieure.

La collaboration de valeur peut être divisée en deux étapes :

1. Tout simplement mieux :Des intermédiaires plus rapides, moins chers, moins fiables et plus conviviaux.

2. Écosystème étendu :Simplification des actifs, composabilité DeFi, etc.

Nous avons tendance à nous attarder trop sur le point 2, mais nous devons dépenser davantage sur le point 1. Bien que les produits institutionnels actuels soient élégants en apparence et puissants dans leurs fonctions de reporting, ils sont encore coincés dans l’âge de pierre.En tirant parti des fonctionnalités de la blockchain telles que les colonies atomiques, nous pouvons améliorer intrinsèquement les produits au fil du temps.Ce n’est qu’en complétant le point 1 que nous pourrons attirer les actifs à longue traîne dans le domaine de l’innovation du point 2.

Assouplissement réussi : actifs de plusieurs milliards de dollars et croissance du marché

Nous devrions être lents à réussir par unités de « billions ».Il existe actuellement environ 18 milliards de dollars de RWA (Real World Assets) sur Ethereum.D’ailleurs, si vous parlez aux institutions, elles ne l’appellent pas RWA, elles l’appellent « Assets ».L’échelle mondiale de gestion d’actifs est estimée à 120 000 milliards de dollars américains.Si nous voulons que l’économie mondiale soit en chaîne, nous devons utiliser le capital institutionnel.

Un autre critère de réussite est l’impact et l’évolution du marché.

Cela implique deux étapes :

1. Recâblage :Éliminez les vérifications manuelles avec les règles de règlement de programmation Ethereum et Layer 2. Pour le marché institutionnel, Ethereum est en réalité « rapide » (par rapport au règlement T+1).

2. Évoluer :Élargir l’accès au marché.Le niveau actuel des subventions du marché est parfois dû à des lois, et parfois il s’agit simplement de jeux en petit cercle. Mais grâce aux produits en chaîne et à DeFi, nous pouvons permettre à davantage de personnes de participer.C’est un jeu à somme positive.Les institutions souhaitent gérer davantage d’actifs et le public souhaite accéder aux produits financiers.

Conclusion : l’ouvrage le plus important

J’aime travailler à résoudre les problèmes les plus importants. Actuellement, je travaille quotidiennement sur l’adoption institutionnelle d’Ethereum.Cela inclut des lacunes dans la compréhension des raisons pour lesquelles il ne faut pas utiliser ces « chaînes de confidentialité » étranges et fermées qui n’ont pas DeFi et qui s’appuient plutôt sur Ethereum.

Nous devons réellement construire, concevoir des environnements natifs, comprendre les flux d’actifs, les complexités juridiques et notre conformité.Si nous ne le faisons pas, nous remettrons l’économie mondiale à d’autres.Si vous voulez changer le monde, il est temps d’amener le monde sur Ethereum.

Questions et réponses en direct

Q1 : Quelle est la plus grande idée fausse concernant la décentralisation d’Ethereum lorsque l’on parle aux institutions ?

Danny : Les institutions sont de plus en plus conscientes de la peur FOMO (peur de manquer quelque chose) que la technologie financière leur vole leur déjeuner.La principale idée fausse pourrait être que « décentralisé » signifie « aucune autorité » ou « aucun contrôle sur l’accès ».En fait, l’environnement en chaîne est très apprécié et vous pouvez définir les règles.Cette crainte se traduit par des inquiétudes quant au retard, ce qui constitue une excellente opportunité pour les constructeurs.

Q2 : Quels conseils donneriez-vous aux développeurs qui souhaitent se lancer dans le domaine institutionnel ?

Danny : Tout comme la compréhension de la pile technologique Ethereum, Wall Street est une bête complexe.Mon conseil : trouvez un partenaire.Un ami qui négocie à Wall Street mais qui veut apprendre la décentralisation a uni ses forces.

Q3 : À mesure que sa popularité augmente, existe-t-il un risque qu’Ethereum soit « coopté » par les institutions ?

Danny : Bien sûr.Nous devons introduire des actifs mondiaux tout en maintenant la mondialisation, la diversification et la mondialisation du cœur d’Ethereum.Tant que nous conservons la capacité de « bifurquer », il n’y aura aucun risque.Je ne suis pas un « ossificationniste » et je pense qu’il y a encore beaucoup de travail à faire, mais il faut être très prudent lors de l’introduction d’actifs.

Q4 : Comment garantissez-vous que le bon discours est transmis devant les institutions ?

Danny : Travaillons ensemble.Le besoin de la Fondation Ethereum de former un groupe d’entreprises (conglomérat) est une bonne première étape.Mais avec des centaines d’entreprises clés et des centaines de milliards d’actifs impliqués, nous ne pouvons pas faire cavalier seul.Nous devons nous unir dans le discours et l’éducation pour garantir que nos voix soient partout à la table.

Q5 : Qu’est-ce que vous savez maintenant et que vous auriez aimé savoir lorsque vous avez commencé ?

Danny : Traduction de langues.Par exemple, lorsque j’ai parlé de « RWA » avec l’ancien patron des activités pétrolières de JP Morgan, il n’a pas du tout compris, car pour eux c’était un « atout ».Il existe également le « Atomic Settlement », ils n’ont pas ce concept, car dans la finance traditionnelle, la livraison des actifs et le paiement des fonds sont souvent séparés (même dans le but de gagner des intérêts sur les dettes immobilières).Leur langue doit être apprise et une « traduction » correcte doit leur être fournie.

Q6 : Y a-t-il quelque chose qui peut faire briller l’organisation ?

Danny : Couche 2 (L2). Cela résonne vraiment.Plutôt que de nager dans une grande piscine publique, les institutions aiment beaucoup l’idée de pouvoir exercer leur souveraineté (en construisant elles-mêmes et leurs partenaires L2) tout en étant connectées à l’écosystème Ethereum.

Q7 : Comment voyez-vous la collaboration entre les écosystèmes ?

Danny : L’année dernière, j’étais trop concentré sur le travail acharné, ce qui a entraîné moins de collaboration. Cela doit être revu.À mesure que les actifs mondiaux arrivent en chaîne, pas seulement les infrastructures, la DeFi, les prêts en chaîne, les capitaux, les piles de conformité, chaque partie de l’écosystème doit être pleinement utilisée.Tout ce que nous avons construit ces dernières années est destiné à cela.